Mortada Mansour, Président du club égyptien du Zamalek, a encore fait des siennes. Connu pour ses sorties polémiques, il s’est illustré cette fois en s’attaquant à Fatima Samoura, secrétaire générale de la FIFA, chargée de superviser un audit à la CAF depuis quelques semaines. Voyant venir un verdict défavorable dans l’affaire de la rencontre polémique entre le club égyptien et l’équipe sénégalaise de Génération foot, Mortada Mansour a menacé Fatima Samoura, la FIFA et la CAF.
« Samoura ne doit pas régler ses comptes avec l’Égypte sur le compte du Zamalek. Si vous faites quoi que ce soit, vous verrez qui est le président de Zamalek », a déclaré aux médias le tonitruant président du géant égyptien. Et d’ajouter : « Nous connaissons votre relation avec le président de la FIFA et avec Issa Hayatou, (ancien président de la CAF), » NDLR.
Des propos calomnieux et irresponsables qui n’étonnent plus personne. Même les médias égyptiens commencent à critiquer ces débordements et dérapages. Ces sorties médiatiques nuisent au football égyptien. Mortada Mansour passe son temps à dénigrer toute personne qui fait obstacle à ses intérêts. Il profite de son immunité parlementaire pour échapper aux poursuites judiciaires pour calomnie et diffamation. Plusieurs parlementaires et activistes ont appelés à la levée de son immunité pour le ramener à la raison.
Le président des Chevaliers Blancs s’expose à de lourdes sanctions. Certes, la FIFA et la CAF n’ont pas encore réagi mais apparemment ce n’est qu’une question de temps. Mortada Mansour risque la radiation à vie. Non seulement pour avoir calomnier et dénigrer les deux instances footballistiques mais pour faits de corruption avérés. Il aurait, selon certains médias égyptiens, soudoyer le fonctionnaire qui a permis la signature du courrier permettant la délocalisation et le décalage de la rencontre entre le Zamalek et Génération football sans avertir le secrétaire général de la CAF. Le verdict de la CAF annoncé pour le 8 octobre mettra plus de lumière sur cette énième bourde du président du Zamalek qui exaspère même les siens.