Par Kamal Mountassir

Après la sortie humiliante du Wydad de la Ligue des Champions d’Afrique et l’échec en Botola face au Raja, le président, Saïd Naciri a adressé ses excuses et a promis au public des Rouges le meilleur pour l’avenir.

Dans sa lettre, le président des Rouges reconnaît ses erreurs de gestion. Certes, il parlait sans définir les responsabilités directement en utilisant des tournures impersonnelles, mais dans la réalité au Wydad, il y a eu toujours, une gestion individuelle personnalisée : celle de Saïd Naciri.

Et devinez l’excuse du président, « c’est une année exceptionnelle! » Mais c’est une année exceptionnelle pour tous les clubs. Et l’échec de la gestion du Wydad cette saison était d’une rare exception alors qu’il était mieux loti que beaucoup d’autres clubs. Ce qui est sûr, c’est que le fiasco de cette gestion exceptionnelle est le résultat d’un cumul d’erreurs commises par la présidence.

Dans sa lettre publié sur la page Facebook du club, le président parle d’importantes mesures concrètes dès la semaine prochaine à tous les niveaux pour redresser la barre. Mais une restructuration se fait sur des années et Saïd Naciri est au poste depuis des années et il avait tous les pouvoirs pour installer les mesures dont il parle aujourd’hui. Et ce n’est pas en quelques semaines que l’on se fait une bonne santé. En football, y a pas de place aux miracles.

Une lettre d’excuses qui n’est pas accompagné d’une démission n’est qu’un leurre. Mais le public des Rouges n’est pas dupe. Le Wydad est un grand club à l’échelle continentale et mérite une bien meilleure gestion collective avec un véritable comité fait de compétences capables de rehausser le wydad à la place qui lui sied tant au niveau national que continental.

« Je peux réussir, comme je peux échouer. Si je n’y arrive pas, je n’hésiterai pas un instant à quitter la présidence de ce grand club et à revenir dans les tribunes et soutenir le club », parole du président qui ne veut pas savoir que l’échec est bel et bien consommé !

Cependant rendons à César ce qui appartient à César, il y a eu quelques exploits durant les mandats de Saïd Naciri, il n’en reste pas moins qu’un président qui se respecte jette l’éponge quand il le faut pour l’intérêt du club.