Depuis son limogeage du Raja juste après le derby casablancais en novembre 2021 l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi n’a pas cessé de multiplier les déclarations au sujet d’un éventuel retour dans la citadelle des Verts.

Tantôt posant des conditions pour un retour au Raja alors que personne ne lui a supplié de reprendre du service chez les Verts, tantôt critiquant indirectement son remplaçant belge Marc Wilmots, tantôt s’en prenant à la direction qui l’a remercié.

“J’avais le soutien du grand public du Raja et de l’ancienne direction. Le seul qui était content de me voir partir est Walid Regragui, l’entraîneur du Wydad”, a déclaré récemment le technicien tunisien.

Avoir de la nostalgie pour les Verts est tout à fait légitime, mais de là à multiplier les sorties médiatiques pour une éventuelle réconciliation après trois mois de divorce relève du non professionnalisme et nuit énormément au club de la métropole qui se trouve déjà dans une situation de reconstruction qui a besoin de sérénité, de solidarité et de patience.

Critiquer un confrère en exercice dans une fonction qu’on occupait il y a quelque mois relève du non respect de la déontologie et du manque atroce de professionnalisme. Créer la zizanie en s’adressant au public ou en évoquant le soutien des ultras du club vert est tout simplement de la conspiration.

«J’avais prédit l’échec de Marc Wilmots avec le Raja. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais la réalité prouve que l’école belge ne produit pas d’entraîneurs de niveau mondial. Il suffit de comparer avec les grandes sélections européennes pour en avoir la certitude”, a-t-il déclaré dernièrement.

 Mais quelle mouche a piqué le technicien tunisien à se comporter de cette façon? Ce ne sont pas les postes qui manquent ailleurs. Plusieurs clubs tunisiens, marocains voire même européens aimeraient s’offrir les services de Lassaad Chabbi qui reste malgré tout un excellent entraîneur. Mais il faut savoir oublier le passé pour goûter la saveur du présent.

A bon entendeur!