Par Kamal Mountassir
Le feuilleton du divorce entre l’entraîneur Jamal Sellami et le Raja fini par devenir affligeant voire scandalisant et loin d’être professionnel. Au départ, au vu des mauvais résultats plusieurs composantes des Verts ont réclamé la tête du coach qui n’est franchement pas la cause directe de la crise que vit le club de la métropole.
Ensuite, Jamal Sellami fait face aux critiques et refuse de démissionner réclamant ses arriérés sous forme de salaires et primes. Le président le soutien et le maintien et s’en suit quelques démissions au sein du comité directeur et un grand sit-in devant le Complexe de l’Oasis pour précipiter l’annonce du départ de Jamal Sellami après le match de la Coupe de la CAF contre Pyramids, quelque soit le résultat.
Surprise, Surprise à la fin dudit match, gagné par les verts, un rebondissement allait rendre le feuilleton Sellami encore plus ombrageux. Sellami, dit-on, a été prié par les anciens présidents, qui légalement n’ont pas à décider dans les affaires du club, de rester aux commandes des Verts.
Pour rendre la série encore plus mexicaine, on raconte que les joueurs ont fait de même, suppliant Jamal Sellami de garder son poste. Ensuite, on annonce que le Comité du Raja a chargé Mustapha El Haddaoui de trouver un coach pour les Verts au moment où Jamal Sellami, murmure-t-on, est en train de réfléchir s’il part ou s’il reste.
Pire, officiellement, Jamal Sellami ne sera pas sur le banc du Raja lors de la rencontre de la Botola face au Hassania d’Agadir. Mais à quoi rime toute cette confusion et ces hésitations ? A vrai dire, Jamal Sellami attend de toucher ses arriérés pour partir. Et c’est son droit.