Par Kamal Mountassir

Le tirage au sort des quarts e finale de la Ligue des Champions Africaine a mis aux prises le Raja et le Wydad face à deux grandes écuries africaines en l’occurrence le Tout Puissant Mazembé pour les Verts et l’Etoile du Sahel pour les coéquipiers de Brahim Nakach. Rencontres difficiles d’autant plus que les casablancais évolueront en déplacement lors des matchs retour.

Mais au delà des préoccupations tactiques et techniques, le scandale du stade de Radès à Tunis et l’affaire Ben Malango donnent des soucis aux deux clubs de la métropole. Le public marocain a toujours à l’esprit la mascarade de la finale entre l’Espérance de Tunis et le Wydad alors que le Raja a toujours peur pour son attaquant congolais Ben Malango.

Comme lors de sa rencontre au Congo contre le Vita club, le Raja pourrait, dans une décision préventive, se priver de son attaquant face au club de Mazembe qui soutient toujours que le contrat entre le Raja et Ben Malango est illégal. Certes la FIFA s’est prononcé à ce sujet mais sa décision n’est pas encore définitive.

Pour le Wydad, le cauchemar de Radès et de l’arbitrage dont il fut la victime tant à l’aller par l’égyptien Grisha qui fut suspendu puis gracié par la CAF et par le gambien Gassama au match retour, est toujours présent dans les esprits. On a peur de revivre le même scénario lors de cette nouvelle confrontation maroco- tunisienne.

 Tout le monde reconnaît aujourd’hui que le football africain est rongé par la prévarication et la corruption. Un assainissement s’avère indispensable si l’on veut se projeter dans un avenir meilleur pour le football africain. La balle est dans le camp de la confédération africaine et de la FIFA qui doivent superviser la compétition dans le but de l’assainir.