La Supercoupe d’Afrique fait toujours polémique. On méconnait toujours la date et le lieu de cette rencontre qui ne se disputera pas dans un pays du continent. Après les sorties médiatiques de Mourtada Mansour, l’extravagant président du Zamalek sur le pays qui abritera cet événement et le démenti de la CAF qui s’en suivi, on se demande pourquoi l’instance continentale n’a pas encore communiquer à ce sujet.
La CAF se trouve dans l’obligation d’attendre le verdict du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui devrait statuer sur le recours du Wydad au sujet du litige qui l’oppose à l’Espérance de Tunis suite à la fameuse finale de Radès. Annoncée pour la fin d’octobre, la décision finale du TAS permettrait à la CAF de se pencher, à ce moment, sur l’autre dilemme, à savoir le refus du Zamalek de jouer au Qatar.
En effet le club égyptien refuse de jouer à Doha pour des raisons extra-sportives. On sera alors devant deux possibilités, soit faire jouer la Supercoupe au Émirats, soit programmer la rencontre comme prévu à Doha et sanctionner le club cairote qui refuserait de se soumettre aux décisions de l’instance qui gère le football africain.
En attendant le verdict du TAS, le Qatar et les Émirats se livrent à une bataille sans merci dans les coulisses. Les deux prétendants, chacun à sa manière, tentent de séduire la CAF à travers des propositions sonnantes et trébuchantes. L’instance africaine se trouve embarrassée car l’offre des Émirats Arabes Unis est alléchante alors que la confédération dirigée par Ahmed Ahmed avait déjà conclu un contrat de trois ans avec le Qatar pour l’organisation de la Supercoupe.