Par Kamal Mountassir
Très attendue ce samedi au séminaire de la CAF sur le développement des infrastructures et des compétitions, l’intervention de Gianni Infantino a été axée sur trois projets clés pour l’émancipation du football africain. Pour le patron de la FIFA, la réforme de l’arbitrage, l’investissement dans les infrastructures et la création de nouveaux formats pour les différentes compétitions africaines sont les conditions sine qua none pour révolutionner la balle ronde sur le continent africain.
Pour assainir le secteur de l’arbitrage, Gianni Infantino prône une professionnalisation de ce secteur qui reste un handicap certain pour mener le football en Afrique vers le meilleur. La FIFA est prête pour prendre en charge une vingtaine de referees africains avec lesquels elle signera des contrats professionnels leur permettant d’être plus intègres et plus efficaces. L’instance internationale s’occupera du suivi et de l’évaluation de ces juges des terrains.
Concernant les infrastructures en Afrique, le président de l’instance footballistique mondiale estime qu’il faut investir dans ce secteur afin de voir au moins un stade aux normes internationales par pays. Pour ce faire, il faut investir dans l’immédiat un milliard de dollars et la FIFA fera en sorte d’y contribuer dans une large mesure. D’autres acteurs gouvernementaux et privés doivent s’y investir également.
Dernier axe du projet d’Infantino est la révolution des formats des compétitions toutes catégories confondues. L’homme fort de la FIFA a suggéré de changer la périodicité de la Coupe d’Afrique des Nations. Quatre ans au lieu de deux ans pour la CAN ferait vendre mieux la compétition majeure de l’Afrique à l’échelle mondiale. Ce qui accroitrait sa rentabilité et donnerait des ailes au foot sur le continent, estime infantino. D’autres propositions ont été présentées par le patron de la FIFA, tel la création d’une super ligue panafricaine pour les clubs et l’augmentation des équipes nationales africaines dans les différentes compétitions FIFA.