Trop, c’est trop ! Viendra, viendra pas. Communiquera, communiquera pas. Cette histoire de Hamdallah et la sélection nationale n’a que trop duré. Un conte à rebondissements plein d’intrigues digne des feuilletons turcs. Après l’épisode du départ inopiné du rassemblement des Lions à la veille de la CAN et la sympathie du public avec le héros supposé, Hamdallah a été placé sur la liste élargie de Vahid Halilhodzic.

Ouf, on croyait que le feuilleton « Samhini » touchait à sa fin pour le bien du joueur et de la tanière. C’était méconnaître le caractère du joueur qui avait, quelques jours auparavant, promis au public qu’il allait vider son sac et dire toute la vérité sur ce qui s’est passé et se passe dans la tanière. Mais il n’en fut rien, on attend toujours. Beaucoup de bruit pour relancer un feuilleton aux sempiternelles rebondissements.

Certains fidèles de la théorie du complot ont crié haut et fort que la fédé a menacé le joueur d’Al Nasser, d’autres ont vu que le safiot a vendu son silence. D’autres ont mis à l’index le nouveau sélectionneur qui, selon eux, devait se déplacer à Riyad pour supplier le joueur de rallier la tanière. Hallucinant, hilarant, pour ne pas dire plus.

 Contacté par Radio Mars, Mustapha Hajji s’est confié à ce sujet. Il a expliqué qu’il avait la mission de contacter Hamdallah et lui expliquer pourquoi il n’était pas sur la liste finale pour les matchs contre la Libye et le Gabon et le convaincre de se préparer pour les matchs officiels à venir. Injoignable au moment de la préparation de la liste de l’entraîneur national, Hamdallah n’a pas été retenu pour les matchs amicaux. Lorsque grâce à Amrabt, Hajji a pu le joindre, Hamdallah a confirmé à Hajji que, pour lui, la sélection c’est fini, il ne viendra pas. Il veut se concentrer sur sa carrière personnelle.

Le rideau est tombé sur une mascarade qui ne dit pas son nom. Si Hamdallah veut se concentrer sur son avenir avec Annasr c’est son droit le plus légitime, les Lions de l’Atlas, eux, doivent se focaliser sur les échéances à venir. Quand il s’agit de l’Equipe nationale, personne n’est indispensable et la discipline doit être de rigueur pour tout le monde. Hamdallah oublie une chose : on ne dit pas non au drapeau national. L’intérêt du pays n’est pas en contradiction avec les intérêts personnels. Bon vent Abderazzak !