Par Kamal Mountassir
Au moment où toutes les compétitions sportives sont à l’arrêt un peu partout à travers le monde, l’UFC annonce la reprise des combats MMA le 18 avril et ce en dépit de la crise sanitaire et des critiques des responsables américains et des recommandations de l’association des médecins des sports de combat.
« Je suis à un ou deux jours de sécuriser une île privée. Nous mettons en place l’infrastructure maintenant. Je ne pourrai pas faire venir tous les combattants internationaux aux Etats-Unis, alors je vais commencer à les faire venir sur l’île et à y organiser des combats internationaux, » a affirmé l’américain Dana White, président du Ultimate Fighting Championship sans donner une idée sur la localisation de cette île.
Même à huis clos, l’organisation de ces combats rapportera gros à l’UFC via une livraison au network ESPN. Si le puissant président de l’UFC promet que tous les participants à ces événements seront soumis à des tests médicaux, i n’en reste pas moins que cela ne rassure pas les détracteurs à cette reprise.
« Je pense que beaucoup de gens sont prêts à reprendre mais que tout le monde a peur de le faire en premier et d’être mal vu », a expliqué Dana White à ESPN. Enfin, le directeur de l’UFC argue qu’il lutte pour une reprise des combats pour apporter de la distraction aux gens pendant cette période de pandémie Covid-19 et non pour l’argent. De son côté, la presse américaine soutient que Dana White cherche à travers cette reprise d’honorer son contrat avec ESPN.