Par Kamal Mountassir

 Utilisée depuis longue date comme un traitement contre le paludisme, la polyarthrite rhumatoïde et certains lupus, la chloroquine est une molécule commercialisée sous le nom de Plaquenil ou encore de Nivaquine. Son apparition dans les années 40 a été l’œuvre de longues recherches dans plusieurs pays.

Aujourd’hui, elle est au devant de la scène avec la pandémie du Covid-19. Il s’est avéré, selon plusieurs études faites aux Etats-Unis, en Chine et en France que la Chloroquine a donné des résultats positifs dans le traitement des malades atteints du coronavirus. Il lui faut de 2h à 6 h après la prise pour se concentrer dans le sang.

 Si son action ne se fait pas directement sur le virus, la chloroquine permet, à travers son absorption rapide par les cellules à tous les organes de résister et combattre le covid-19. Pour le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille, il s’agit d’un remède miracle.

 Lors de son expérience le professeur français a eu des résultats très encourageants. Six jours après le traitement, seuls 25 % des malades étaient encore porteurs du virus. Mais comme beaucoup de médicaments, la chloroquine à des effets secondaires.

Le Maroc qui a pris, depuis le début de cette pandémie, des décisions et des mesures préventives, a autorisé le traitement des malades atteint du covid-19 par ce médicament. Il avait déjà acheté tous les stocks de Plaquénil et de Nivaquine à la société Sanofi Maroc.