Une simple rencontre de football méritait-elle autant de bruit, de polémique et tant d’encre qui a coulé tout au long d’une semaine ? Les acteurs de cette affaire ne pouvaient pas éviter tout ce remue- ménage ?  La situation nécessitait-elle autant de polémique sur le règlement qui gère la balle ronde au pays ? Ne pouvait-on pas résoudre la problématique avec plus de sagesse et de souplesse ?

Vous avez certainement deviné qu’il s’agit du match de mise à jour de la Botola pour le compte de la 9ème journée entre le Difaâ d’El Jadida et la Raja. Le Raja qui joue deux matchs en Algérie a réclamé un report de ladite rencontre arguant que le règlement de la FRMF lui donnait droit à l’ajournement du match. Ce que le LNFP et le DHJ ont refusé arguant que les dirigeants des Verts avaient accepter, document à l’appui, de disputer la rencontre au stade El Abdi. D’où la naissance d’une guerre médiatique et légale entre les deux protagonistes.

Le DHJ et les officiels se sont présentés au lieu prévu pour la rencontre, le Raja resté en Algérie pour préparer la rencontre de Tizi Ouzou, perd le match et un point sera déduit de son compteur selon le règlement. Les dirigeants du Raja montent au créneau et déclarent vouloir défendre leur droit quitte à aller devant une juridiction sportive internationale.

Mais au delà de cette guéguerre sur le règlement et ce bras de fer inutile. Ne fallait-il pas faire preuve de bon sens et de maturité en accordant, loin de tout parti pris, au Raja l’opportunité de mieux représenter le football national en Coupe Arabe et en Ligue des Champions d’Afrique ? L’affaire est entre les mains de la FRMF qui doit rectifier le tir et calmer cette tempête. Et que ce qui vient de se passer soit une leçon pour l’avenir : l’intérêt du football national passe avant toute autre considération.