Par Kamal Mountassir

Presque six mois se sont écoulés sans que les instances du football national ne réussissent à régler l’affaire du match entre le DHJ et le Raja comptant pour la neuvième journée de la Botola et qui devait se jouer le 7 janvier 2020.

Le Raja ne s’est  pas présenté ce jour là au stade Abdi d’El Jadida pour la simple raison que les Verts se trouvaient en Algérie pour affronter le 4 janvier le Mouloudia d’Alger pour le compte de la Coupe Mohammed VI.

Mais le hic c’est que le Raja devait également jouer six jours après en Kabylie face la JSK. Les dirigeants et le staff technique ont alors décidé de camper en Algérie pour jouer les deux rencontres avant de rentrer à la maison.

Pendant ce temps, la LNFP avait programmé, avec l’accord de l’administration des verts, le match DHJ/Raja le 7 janvier. Dans ce cas l’équipe casablancaise devait faire des allées et venues qui allaient peut-être désavantager les verts tant au niveau du Botola qu’au niveau des autres compétitions.

Il apparaît normal que les rajaouis aient pris la décision de ne pas se présenter au stade El Abdi le 7 janvier. Il n’en reste pas moins vrai que les Jdidis sont dans leur droit lorsqu’ils réclament une victoire sur tapis verts puisqu’ils étaient sur le terrain selon la programmation.

Une affaire complexe qui a été récemment envenimée par la fuite d’une décision de la commission chargée de résoudre ce scandale dont les initiateurs sont les gestionnaires du football (LNFP, FRMF et staff administratif du Raja).

Cette divulgation inopportune a mis tout le monde dans l’embarras et en particulier le président de la FRMF qui avait déclaré que le verdict sera dévoilé avant le retour à la compétition.

 Selon ces fuites, Ladite commission aurait décidé de déclarer le DHJ victorieux sur tapis vert le Raja perdrait un point de plus et s’acquitterait d’une amende. Un dilemme qui aurait pu être évité s’il y avait un pilote avisé dans l’avion.