Par Kamal Mountassir
L’article 19 du statut d’entraîneur est pointé du doigt par les techniciens marocains soutenus par leur Amicale présidée par le vétéran des entraineurs marocains en l’occurrence Abdelhak Mendoza. Acculés à un nomadisme devenu à la mode et toujours sur un siège éjectable, les techniciens marocains réclament la réforme de ce statut en abrogeant son article 19 qui leur interdit d’entraîner un autre club de la même division durant la même saison.
En d’autres termes un entraîneur qui est limogé après quelques mauvais résultats en début de saison est condamné à changer de division où rester au chômage en attendant la saison suivante pour trouver un employeur. C’est le cas de Mounir Jaouani qui après son limogeage par la Renaissance de Berkane d’accepter de descendre de catégorie en devenant entraîneur du Moghreb de Fès en Botola 2. C’est le cas de Rachid Taoussi, de Hassan Benabicha, de Youssef Fertout qui se sont retrouvés au chômage forcé après leur limogeage.
La seule solution pour ces cadres nationaux, c’est d’aller trouver du travail sous d’autres cieux soit chercher un club en division inférieure ou attendre la prochaine saison pour être recruter. Une situation de chômage difficile tant sur le plan purement technique mais également sur le plan financier.
Selon certains médias, une demande d’abrogation dudit article 19 a été déposé auprès de la présidence de la Fédération Royale Marocaine de Football. Il semble que la FRMF s’est montrée compréhensible à ce sujet et une révision du statut de l’entraîneur n’est pas exclu.