C’était dans l’air. On s’attendait à ce désistement. Le club Égyptien de Zamalek vient d’officialiser son retrait de la Supercoupe africaine contre l’Espérance de Tunis. C’est son sulfureux président, Mortada Mansour qui vient de l’annoncer ce mardi lors d’une conférence de presse. Le patron des Chevaliers Blancs refuse catégoriquement la décision de la CAF de faire jouer la Supercoupe africaine au Qatar.
« Après le vote, la majorité des membres du bureau dirigeant a décidé de ne pas se rendre au Qatar, pays ennemi de l’Égypte. D’autant plus que nous n’avons pas d’ambassadeur là-bas donc nous ne serons pas protégés », a prétexté le polémique président du Zamalek devant les journalistes.
Le président du Zamalek considère que la décision de la CAF est une provocation à l’égard de l’Egypte. « Pourquoi devrons nous disputer un match de Supercoupe d’Afrique en Asie et plus précisément à Doha au Qatar. C’est un complot contre l’Egypte et contre le club du Zamalek. » s’est exclamé Mortada Mansour
Une décision qui met la CAF dans l’embarras. L’instance devrait trouver une solution à ce bras de fer à connotation politique entamé par les dirigeants égyptiens. Normalement la Confédération africaine devrait prendre une décision avant le 14 février 2020, date désignée pour la Supercoupe à Doha.
Le Zamalek risque de sévères sanctions de la part de la CAF. Il pourrait être privé des compétitions africaines pour une longue durée. Et pour sortir de cette impasse, il devrait faire appel à la Renaissance de Berkane pour affronter les tunisiens de l’Espérance qui viennent d’être éliminés de la Coupe Mohammed VI par l’Olympique de Safi. La RSB a été le malheureux finaliste de la Coupe de la confédération face au Zamalek.