C’est ce lundi 9 mai 2022 que se décidera, selon plusieurs sources concordantes et proches des coulisses du dossier du coach des Lions de l’Atlas, l’avenir de Vahid Halilhodzic aux commandes de l’équipe nationale du Maroc lors d’une réunion entre la FRMF et le technicien bosnien.
Cette réunion devrait enfin mettre fin à une polémique qui n’a que trop duré et qui a été alimentée par des déclarations et des contres déclarations des deux parties, et qui a fait le bonheur de certains et les Unes des médias d’ici et d’ailleurs.
La présence de l’entraineur portugais André Villas-Boas et les félicitations précoces de certains stars du football national à ce dernier sont venues envenimer une situation déjà tendue.Mais c’est un signe qui ne trompe pas. La FRMF prépare l’après Vahid Halilhodzic.
Mais au delà de l’affaire Ziyech et Mazraoui bannis par le technicien bosnien, qui veut la peau du sélectionneur des Lions de l’Atlas? Ce n’est sûrement pas la seule et unique raison pour vouloir pendre haut et court un coach qui vient de qualifier haut la main le Maroc au Mondial 2022.
A l’évidence, un aussi bon parcours avec une qualification au bout et une 24 place mondial et un second rang continental ne mérite pas un limogeage à moins que le personnel prend le dessus sur le professionnel.
Un divorce entre la FRMF et Vahid Halilhodzic à quelques semaines des éliminatoires de la CAN 2023 et à quelques mois du mondial serait une décision à double tranchant. Elle pourrait faire plaisir aux détracteurs du coach bosnien mais elle serait périlleuse dans la mesure où elle pourrait être un facteur de déstabilisation de la tanière à un moment où elle a besoin de sérénité et de concentration.