A l’approche du choc des quarts de finale entre le Maroc et l’Algérie en Coupe Arabe des Nations, qui aura lieu ce samedi 11 décembre, le public se souvient encore de la fabuleuse épopée des Lions de L’Atlas face aux Fennecs d’Algérie en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations le 8 février 2004 à Sfax.
Des Lions de l’Atlas en pleine reconstruction sous la houlette de Badou Zaki entament ce derby marocain avec beaucoup d’ambition et surtout avec une rigueur et une discipline tactique sans faille. Le match est serré et dégage une grande intensité.
Dans les tribunes c’est la fête mais c’est aussi une autre confrontation et une rivalité entre les deux publics au sujet de qui fera mieux pour supporter les siens. Au fur et à mesure que le temps passe, la tension monte et l’intensité de la rencontre aussi.
Et puis à six minutes de la fin du temps réglementaire, les Fennecs, entrainés à l’époque par un certain Rabah Saadane, allait inscrire leur seul but de la partie. C’est l’euphorie dans le camp algérien et la consternation au sein des supporters marocains dans les tribunes.
Mais c’était méconnaitre la hargne et le courage des Lions de l’Atlas qui n’ont pas lâché prise et se sont rués à l’attaque pour arracher l’égalisation et les prolongations dans les dernières seconde par l’inévitable Marouane Chamakh.
Sonnés et surtout fatigués, les joueurs de la sélection algérienne étaient devenus moins dangereux en attaque et tout le monde croyait qu’on s’acheminait vers la fatidique phase des tirs au but.
Mais Youssef Hadji ne l’entendait pas de cet oreille. Lui qui n’avait que 23 ans à l’époque allait délivrer les marocains et donner l’avantage au Maroc à six minutes de la fin de la rencontre. C’est une joie folle du public des Lions de l’Atlas dans les gradins du stade de Sfax, dans les foyers marocains et plus tard dans toutes les rues et ruelles du royaume.
Le Coup de grâce de cette extraordinaire soirée footballistique inoubliable sera l’oeuvre du virevoltant ailier Jaouad Zairi, aujourd’hui converti en technicien formateur.
Les Lions de l’Atlas de Lhoucine Ammouta ont les moyens de rééditer cet exploit et aller en finale comme l’ont fait les hommes de Zaki qui ont atteint la finale de la CAN 2004 en éliminant justement ces mêmes Fennecs en quart de finale de la compétition.
