Le club égyptien d’Al Ahly et une certaine presse partisane poursuivent sans répit leur escalade contre la tenue de la finale de la Ligue des Champions Africaine au Complexe Mohamed V à Casablanca. 

Une décision prise par la CAF dans la transparence, le respect de la démocratie et des règles de la Confédération Africaine de Football. Mais puisque l’adversaire du jour sera le Wydad, les égyptiens maintiennent la pression sur l’instance panafricaine pour changer de stade pour la finale ou la jouer en aller et retour.

En d’autres termes, la CAF doit transgresser ses règles et ses décisions pour faire plaisir au club du siècle en Afrique. Les égyptiens ont depuis toujours influencer sur la gestion de la CAF pour l’intérêt du football du côté du Nil et ont du mal à se retrouver dans une situation où les manigances, les magouilles, les pressions sur les membres de la CAF , les arbitres sont des méthodes qui  appartiennent maintenant au passé.

Mais de quoi a peur le club du siècle, le meilleur avec une histoire et un palmarès des plus étoffés? Le Maroc est un pays frère et tous les égyptiens ou presque le considèrent ainsi. Alors pourquoi s’attacher à créer ce que certains appelle une crise de la CAF et demandent à Al Ahly de boycotter la finale de Casablanca.

Mais où était tout ce beau monde qui crie à l’égalité des chances quand l’arbitre un sifflé un pénalty imaginaire en faveur d’Al Ahly en quart de finale, un vrai scandale. Où était la presse égyptienne qui parle du respect du fair play quand a éclaté la honteuse affaire du stade de Radès lorsqu’on volé le titre au Wydad de Casablanca.

La culture de l’escalade et des pressions est révolue et ce n’est pas un hashtag sur les réseaux sociaux qui changera une décision prise en bonne et due forme par la CAF. Après tout, il s’agit d’un match de football et non d’une guerre.