Jamais un club au monde n’a présenté autant de plaintes, de doléances, de caprices et de contestations lors d’un seul match comme l’a fait Al Ahly à l’occasion de la finale de la Ligue des Champions Africaine face au Wydad de Casablanca méritant ainsi son surnom de club du siècle… comme pleurnichard par excellence.
On savait que la direction d’Al Ahly, même en championnat d’Égypte est un champion de la contestation et de la victimisation afin de faire pression sur les autres clubs et sur la fédé du côté du Nil mais également pour justifier auprès du public tout fiasco par la théorie du complot, mais concernant la Finale de la LDC, le club pleureur s’est fait ridiculiser sur tous les plans.
A l’occasion du choix du complexe Mohammed V pour abriter la finale de la Ligue des Champions d’Afrique, le club d’Abou Trika a produit une montagne de communiqués et de plaintes auprès des instances du football sur le continent et à l’international et par conséquent, il s’est fait pris au piège de la déconcentration de ses joueurs et de son staff technique.
Il n’y a pas de pire piège que celui qu’on se tend à soi-même. Au lieu de se préparer à la rencontre et tenter d’en faire une fête du football et donner une belle image du football égyptien, arabe et africain, Mahmoud Al Khatib, mal conseillé, s’est empêtré dans les rouages de la théorie préférée au club, celle du complot.
A voir toute cette bougeotte et ses communiqués et ses protestations et ces procès-verbaux du club du siècle, on se croirait dans une campagne électorale. On a l’impression qu’on est devant un parti politique et non un club sportif. Une pure manipulation des masses.
Beaucoup d’observateurs en Egypte estiment que le comportement de la direction d’Al Ahly n’a rien de sportif et s’interrogent sur les vraies visées de certaines personnes dans le Comité directeur à travers une contestation perpétuelle dans le pays et ailleurs.
La preuve, c’est que la fédération égyptienne ne s’est pas laissé empêtré dans cette affaire de complot contre le club du siècle et a préféré modérer sa position vis à vis de l’escalade mensongère du club du siècle contre les dirigeants de la CAF.