Réuni par vidéoconférence sous la présidence du président Patrice Motsepe, le Comité exécutif de la Confédération africaine de Football a pris connaisance du rapport de la délégation de la Commission d’Organisation de la CAF.  

Il en ressort dudit rapport qu’il existe encore plusieurs points du dossier en suspens qui doivent être résolus pour que le Cameroun soit prêt à l’organisation de la CAN 2022.

Si le communiqué n’indique pas que le Cameroun est en retard sur plusieurs plans et en particulier infrastructurel, il n’en reste pas moins que quelques réserves à peine voilées peuvent handicaper ladite organisation et ce en dépit de la signature entre la CAF et la fédération camerounaise de l’accord cadre pour l’organisation et l’accueil du tournoi final en Janvier prochain.

 D’ailleurs, cette signature vient être contestée et désapprouvée par plus de la moitié des membres de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) qui ont, via un communiqué, contesté la légitimité du président Seido Mbombo et ont reproché à la CAF d’avoir signé l’accord cadre avec un président dont l’élection a été annulée en Janvier 2021 par le Tribunal du Sport (TAS).

Hormis les lacunes sur le plan de la préparation, cette bataille sur le plan de la légalité de la présidence de la FECAFOOT pourrait bien empêcher la tenue de la CAN 2022 au Cameroun du moins en janvier prochain.

Pour beaucoup d’observateurs, la CAF se trouve dans de beaux draps entre le report, la délocalisation ou pire encore l’annulation pure et simple de sa compétition majeure en l’occurrence la Coupe d’Afrique des Nations.

Voici, par ailleurs, le communiqué de l’avocat mandaté par les membres contestataires de la FECAFOOT