Suite aux perturbations qu’a connu la mise en vente des billets pour le match Raja-Al Ahly et après une réunion du Conseil de la ville de Casablanca avec le directeur de la société Casa Events qui s’occupe de la gestion du Complexe Mohammed V, il a été décidé de déléguer une commission sur les lieux pour s’enquérir sur place des dysfonctionnements de la gestion des lieux.

Il ressort du rapport de ladite commission que la gestion du complexe Mohammed V est catastrophique et que à part le problème de la billetterie auquel la société en question n’a pas encore pu trouver de solutions, on est devant une gestion entachée d’incompétence, de laisser aller, d’anarchie et d’improvisation.

“L’état du complexe sportif Mohammed V est désolant. La piscine, la salle couverte, ainsi que les autres installations étaient au cœur d’un débat entre les membres de la commission de suivi, qui ont mis l’accent sur la nécessité de parachever la troisième et dernière tranche de la réhabilitation de l’enceinte, condition sine qua non pour surmonter tous les problèmes qui en découlent, pour qu’elle puisse générer des revenus fixes tout au long de la semaine et non seulement pendant les rencontres. Surtout que son entretien suscite un énorme budget”, a déclaré Abdellatif Naciri, membre de ladite commission.

Cependant, ladite commission d’inspection n’est pas habilité à prendre des décisions sur une révision du contrat qui lie le Conseil de la ville de Casablanca à cette société jugée par beaucoup d’observateurs comme “intouchable” en dépit de ses bourdes répétées.

La commission d’inspection s’est donc contentée de quelques recommandations comme la construction d’un grand Stade de Casablanca ou encore la concertation de la société qui gère Donor avec les deux clubs de la métropole avant chaque match alors que la solution est ailleurs.

Elle réside dans la remise en question et la révision du contrat avec le gestionnaire du complexe pour le bien être des supporters des clubs casablancais qui sont les contribuables qui participent directement ou indirectement au budget du Conseil de la ville.