La polémique qui a été déclenchée par la presse égyptienne et certains officiels au sujet de la ville hôte de la finale de la Ligue des Champions interpelle sur les mentalités qui sévissent en Afrique et sont un véritable handicap pour l’évolution non seulement du football mais de tout un continent.
Depuis le fameux match de Radès entre le Wydad et l’Espérance de Tunis, la CAF avait pris son courage à deux mains et a décidé de faire jouer la Finale de la Ligue des Champions et celle de la Coupe de la Confédération en un seul et unique match à l’instar de ce qui se fait en Europe depuis la création de la compétition.
Sauf que l’UEFA reçoit les candidatures des villes désireuses d’accueillir la finale avant même l’entame des éliminatoires, étudie les dossiers avec des critères établis à l’avance par une commission spécialisée qui n’a d’intérêt que celui du football dans le vieux continent.
Le dossier des villes candidates doit répondre à certaines exigences tels, entre autres, les infrastructures, les moyens de communication sur place, les moyens de transport, les aéroports disponibles,la capacité de retransmission du match et celle de l’accueil hôtelier.
Dans ce cas, il se trouve que si certains clubs tombent en finale dans une ville de leur propre pays, aucune polémique ni débat sur l’égalité des chances et de justice n’est à l’ordre du jour comme c’est le cas pour nos frères et confrères en Égypte qui crient à l’injustice et à l’égalité des chances faussant ainsi le débat.
La différence dans un match se fait par les acteurs sur la pelouse qui doivent donner du spectacle et honorer leur club et leur continent dans le fair play et la fraternité. Le football moderne n’est plus basé sur le seul critère du public mais la qualité du team et du staff technique et l’esprit sportif. Qualités qui manquent atrocement chez certains!
Au moment où, l’UEFA est en conclave pour réformer son football et aller de l’avant, les africains se ridiculisent avec des mentalités rétrogrades qui n’arrivent pas à se libérer d’une situation où le profit étroit et l’intérêt chauviniste prime sur tout un continent. Puisque c’est pas à mon avantage alors je gâche la fête. Le football est un sport et non une guerre, messieurs!
L’UEFA a déjà aboli l’avantage du but à l’extérieur et elle est sur le point de réaliser un bond en avant dans sa réforme footballistique en annulant les matchs aller et retour lors des demies finales.
La nouvelle réforme qui rentrera en vigueur dès la saison prochaine verra la disparition des demies finale aller et retour. Un Final Four est prévu pour les quatre clubs dans une même ville où sera jouée la finale lors de la même semaine. Du spectacle et une fête sans rancune sans guerre médiatique inutile et vaine.
En Afrique, quelque soit les bonnes intentions et les visées de certaines personnes soucieuses de developper le football sur le continent, des mentalités rétrogrades bloqueront toujours tout progrès pour notre continent.
Pleure, oh continent bien aimé!