Le président de la Fifa Gianni Infantino, seul candidat en lice, a été réélu pour un deuxième mandat à la tête de l’instance jusqu’en 2023, mercredi à Paris lors du 69e Congrès de la Fédération internationale de football.

Le dirigeant suisse, qui avait succédé en 2016 à Sepp Blatter, a été élu par acclamation, selon une recommandation du Conseil prise lundi et soumise avec succès au Congrès, à deux jours du match d’ouverture du Mondial-2019 féminin en France (7 juin-7 juillet).

Un Mondial-2018 en Russie sans fautes, “la meilleure édition de l’histoire”, l’introduction de l’assistance vidéo à l’arbitrage, la “meilleure innovation des dernières décennies”, ou encore un Mondial-2026 à 48 équipes attribué “sans problèmes” au trio Etats-Unis/Canada/Mexique… Le bilan d’Infantino a convaincu, sans surprise, les 211 fédérations membres de renouveler son mandat.

“Ces trois dernières années n’ont pas été parfaites. J’ai fait des erreurs, certainement, j’ai essayé d’améliorer les choses pour qu’elles soient meilleures”, a déclaré le président de la Fifa dans son discours inaugural exprimé en quatre langues (français, allemand, anglais, espagnol).


A deux jours du match d’ouverture du Mondial-2019 féminin (7 juin-7 juillet), M. Infantino a aussi rappelé qu’il était à l’origine de la création “d’une division dédiée” au foot féminin à la Fifa, et de la nomination d’une femme, la Sénégalaise Fatma Samoura, pour le poste de secrétaire générale.

“Nous avons 20% de femmes présentes dans toutes les commissions de la Fifa. Seulement 20% ? Oui, mais avant ce n’était que 4% ! Nous devons être meilleurs dans ce domaine, nous le serons”, a-t-il promis.