Roger Federer a déroulé. (Reuters)
Roger Federer a déroulé. (Reuters)

Après plus de trois ans d’absence sur terre battue, Roger Federer a réussi sa rentrée au deuxième tour du Masters 1 000 de Madrid, en battant un bien trop tendre Richard Gasquet mardi soir (6-2, 6-3).

Oui monsieur Roger Federer, ça faisait plus de 1 000 jours que vous n’aviez plus joué sur terre battue… Trois ans. Et ça le surprend (sur Eurosport): “Je n’avais pas compté, je n’avais pas l’impression que ça faisait si longtemps.” C’est Richard Gasquet qui en a fait les frais à Madrid, 6-2, 6-3 pour le retour sur la surface ocre du troisième joueur mondial. “C’était cool. J’ai grandi sur cette surface. Gasquet était un peu touché après son match lundi, il revient de blessure…” Toujours sympa, “Rodgeur”.

Car franchement, en 52 minutes bien ficelées, ça n’a juste été qu’une énième victoire sans discussion du Suisse, qui mène désormais 19 victoires à deux contre le Biterrois. Dont une défaite, on a l’impression de le rappeler à chaque fois, lors du premier duel de leur carrière à Monte-Carlo il y a 14 ans (en 2005)… Cependant, on était en droit d’espérer quelque chose, puisque sur la seule terre battue, les deux joueurs étaient à 2-2 (la deuxième victoire de Gasquet date de 2012, à Madrid justement) ! Mais non.

“J’ai toujours été bien reçu, peut-être grâce à ‘Rafa'”

Roger Federer a gentiment fait le jeu, 28 coups gagnants et 20 fautes directes (contre 10 et 12 pour Gasquet). Il n’a surtout pas laissé le moindre balle de break au Français, alors que lui a converti ses trois occasions. Du travail très bien fait, donc, pour l’homme aux 20 titres du Grand Chelem, en route vers ce Roland-Garros qu’il a snobé ces trois dernières années. Il s’est aussi nourri de son retour en Espagne, rappelant que sa plus grande rivalité fait de ce pays un endroit toujours spécial pour lui.

“J’ai toujours été bien reçu, peut-être grâce à mon histoire avec ‘Rafa’, lance-t-il ainsi sur le site de l’ATP. Les gens me connaissent vraiment bien, ils ont suivi mes matches de très près depuis de nombreuses années. Quand je viens chez eux, je pense donc qu’ils aiment ça, et moi aussi. C’était plein, l’ambiance était spéciale. J’apprécie.” Espérons que ce soit un peu moins le cas dans deux jours contre Gael Monfils, si toutefois le Français venait à éliminer Marton Fucsovics. On imagine un peu plus de résistance.

Source : Sports.fr