Par Admin
Treize clubs algériens de football sur 20 évoluant en première division se trouvent sous le coup d’une interdiction de recrutement de la Fédération algérienne de football (FAF).
D’après les médias algériens, comme à chaque ouverture de la période des transferts, la Commission nationale de résolution des litiges relevant de la FAF transmet une liste des clubs interdits de recrutement en raison du non payement des dettes des joueurs.
La même source a relevé que la liste transmise par cette commission à l’occasion du mercato hivernal (22 mars/11 avril), comporte 13 clubs interdits de recrutement, à savoir Rapid Club de Relizane (RCR), l’Entente Sportive Sétifienne (ESS), le Mouloudia Club oranais (MCO), l’Union sportive madinet Bel Abbès (USMBA), l’Union sportive de Biskra (USB), l’Association sportive d’Aïn M’lila (ASAM), la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), l’Association sportive olympique de Chlef (ASO), le Widad Athletic Tlemcen (WAT), le Chabab Ahly Bordj Bou Arreridj (CABBA), Nedjm Chabab Magra (NCM), l’Olympique de Médéa (OM) et la Jeunesse Sportive Madinet Skikda (JSMS).
Seuls donc le Mouloudia Club d’Alger (MCA), l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA), le Club sportif constantinois (CSC), le Chabab Riadhi Belouizdad (CRB), Nasr Athletic Hussein Dey (NAHD), le Paradou Athletic Club (PAC) et la Jeunesse sportive Saoura (JSS) peuvent recruter.
La même source fait observer que mis à part le NAHD et le PAC, ce sont les clubs parrainés par les sociétés nationales, à savoir le MCA (Sonatrach), l’USMA (Serport), le CSC (Groupe Abar), le CRB (Madar), JSS (Enafor) qui échappent, grâce à un financement généreux, à la sentence de la CNRL.
Selon la même source, cet état de fait, de plus en plus décrié par les clubs marginalisés par l’Etat, implique même des retombées sur le plan des résultats.
En outre, certains clubs inscrits sur la liste de la CNRL sont montés au créneau pour revendiquer le payement des droits TV afin de payer justement ces dettes. C’est le cas de la JSK qui a deux dossiers de litige avec ses anciens joueurs à la CNRL (Toufik Addadi et Hamza Banouh).
A ce titre, le 25 février dernier, la LFP a apporté des précisions au sujet des dettes des joueurs dans un communiqué publié sur son site officiel en expliquant que “Lors de la réunion du bureau fédéral tenue le 10/8/2020, il a été décidé de payer les joueurs qui disposent de notifications de décisions de la Commission nationale de résolution des litiges, et ce, à partir des droits TV une fois que l’entreprise publique l’EPTV aura procédé au paiement de ces droits comme suit : 30 millions de dinars pour la Ligue Une, 10 millions de dinars pour la Ligue Deux”.
A noter que les droits en question concernent les saisons 2018-2019 et 2019-2020 et que l’EPTV n’a pas honoré à ce jour ses engagements.
Source: MAP