Grand classique de la CAN, l’affiche Algérie-Côte d’Ivoire “aurait pu être une finale de la compétition, estime Belmadi, comme en 2019 contre le Sénégal, en phase de groupes, qui s’était d’ailleurs terminé en finale”. Et l’Algérie avait gagné les deux…
Le coach balaie aussi les critiques. “Aucun complexe” de supériorité des champions d’Afrique, assure-t-il.
Fidèle à sa réputation, Belmadi a aussi répliqué sèchement à une question des médias. “Sur les deux (premières) rencontres, vous me parlez d’une Algérie +méconnaissable+, +désorganisée+, je ne suis pas du tout d’accord, je ne sais pas d’où vous sortez ça, ni si vous avez bien vu. C’est plutôt une Algérie inefficace, qui a manqué d’adresse”, a-t-il riposté.
“On a pris un seul but, sur coup de pied arrêté”, ajoute Belmadi. “On va montrer nos qualités morales, +inch’Allah+.”
Son capitaine, Riyad Mahrez, est aussi “optimiste”. “On fait de bonnes choses, on se crée beaucoup d’occasions, mais on manque d’efficacité”, constate le joueur de Manchester City.
“La pression, on vit avec, un peu plus de pression peut-être, vu la situation, il faut absolument gagner”, ajoute Mahrez. “Mais parfois on est obligé d’en passer par là, ça forge le groupe, l’équipe, ça nous pousse.”
Moins sous pression, Patrice Beaumelle fait “des mathématiques, on est obligé d’arriver au calcul” entre les potentiels troisièmes de groupe. Mais “je m’occupe de la Côte d’Ivoire. On fera le point après les matchs du jour”.
Le coach français devrait retrouver son gardien Badra Ali Sangaré, auteur d’une terrible bévue qui a provoqué l’égalisation de la Sierra Leone (2-2), à la dernière seconde.
Blessé sur l’action mais à nouveau disponible, Sangaré “s’est senti responsable. Nous l’avons entouré. Je lui ai dit cela arrive aux grands joueurs”, a assuré Beaumelle. Il peut se racheter dans un match de gala.
Source:AFP