La valse des entraineurs se poursuit. Décidément limoger un entraineur suite à un mauvais résultat est devenu monnaie courante en Botola. Rares sont les clubs qui gardent un coach plus d’une saison. Si le FUS de Rabat fait l’exception avec le technicien marocain Regragui, les autres clubs privilégient toujours le résultat immédiat aux dépens de la continuité, de la stabilité et de la construction à long terme.
Après Hassan Benabicha que le RCOZ a limogé suite à une élimination en Coupe du Trône, le divorce à l’amiable entre l’ittihad de Tanger et le coach algérien Nabil Neghiz, la séparation du Raja avec son entraineur français Patrice Carteron voilà que le chabab de Mohammedia, leader de la Botola 2 se sépare de son entraineur italien Marco Simone.
La décision du comité du SCCM a surpris plus d’un, parmi les fans du club de la ville des fleurs. Le club est en pole position et pourtant les dirigeants ont vu que l’équipe n’était pas sur les bons rails pour l’objectif escompté. L’ambition l’a emporté sur la stabilité. Et si on limogeait un président dès le moindre échec dans la gestion ? Ça serait ridicule. Il en va de même lorsqu’un club change de coach comme on change de chemise.