Au lieu de reconnaitre ses erreurs tactiques et ses choix techniques désastreux lors de ces derniers temps dans la gestion de la sélection algérienne, Djamel Belmadi qui a décidé de rempiler avec la FAF, s’est attaqué lors de son dernier interview encore une fois à l’arbitre gambien  Bakary Gassama.

Mais cette fois, non seulement pour critiquer les décisions du referee sur le terrain, mais le patron des Fennecs est allé trop loin en crachant des propos scandaleusement xénophobes. On est dans le football Sire Djamel mais pas en guerre.

“On ne verra plus jamais un arbitre comme ça mettre à mal un pays. Je suis obligé de dire que je n’ai pas aimé du tout au lendemain du départ de cet arbitre, à l’aéroport d’Alger, le voir confortablement assis dans les salons à boire un café avec un millefeuille, a lâché Djamel Belmadi sans scrupules.

Et d’ajouter:”Je ne dis pas qu’il faut le tuer mais il ne faut pas le laisser tranquille. Il a enlevé l’espoir de tout un peuple. Il ne faudra plus jamais accepter ce genre de choses.”

  Ces propos dénotent une mentalité pleurnicharde, populiste et hostile à tout ce qui n’est pas algérien. Une mentalité que la junte militaire au pouvoir tente, les médias aidant, d’ancrer dans les esprits du peuple pour cacher sa mauvaise gestion d’un pays riche mais qui laisse voir les symptômes d’un pays sous- développé qui manque de patates et de lait en poudre. 

C’est grave! c’est un appel à la violence et au harcèlement. Des déclarations qui cachent à peine un sentiment raciste envers un arbitre qui n’a pas donné raison à un coach qui n’ a pas su gagner un match.

Si les propos de Djamel Belmadi sont faits pour apaiser le peuple algérien et lui cacher la vérité sur sa sélection nationale de football et faire plaisir aux caporaux d’Alger, ils ont, par contre, nui énormément à la réputation de Belmadi que l’Afrique respectait comme l’un des brillants technicien du continent.