Mexico 1970 allume toujours des étoiles au fond des yeux. Parce que ce Mundial mexicain, c’est d’abord le « match du siècle » : Italie-RFA (4-3 a.p), dans une demi-finale de dingue qui éclipsera toujours notre RFA-France de Séville 1982.
C’est aussi le « joueur du siècle », Pelé, triple vainqueur unique de la Coupe du monde (1958-1962-1970). C’est aussi « l’équipe du siècle », un Brésil de rêve qui a signé une performance toujours inédite en gagnant tous ses matchs de qualif et tous ses matchs en tournoi (deux fois six sur six). La Seleção championne du monde pour la troisième fois en 1970 a ainsi pu conserver pour toujours le trophée Jules Rimet, offert au pays triple vainqueur
Le Mundial 1970, c’est aussi « l’arrêt du siècle » du gardien anglais Gordon Banks sur une tête de Pelé. C’est également l’exploit de Jaïrzinho, auteur d’un but à chaque match de cette compète (6 en 6 matchs), un record jamais égalé. C’est aussi la première historique du sélectionneur brésilien Mario Zagallo, vainqueur de la Coupe du monde en tant que joueur (1958 et 1962) et en tant que coach.
Enfin, on cite assez souvent aussi le but magnifique du capitaine brésilien Carlos Alberto en finale contre l’Italie comme le « but du siècle » en Coupe du monde (4-1). Affirmation recevable ! Huit Brasileiros sont impliqués dans ce mouvement collectif achevé d’une passe aveugle de Pelé pour son capitaine ailé qui surgit en décochant une fusée traçante dans les filets d’Albertosi ! Toute cette galerie de sensations « du siècle » suffisait déjà à placer très haut ce Mundial 1970 dans l’histoire des coupes du monde.
Source : So foot.com