L’heure de vérité a sonné pour les Lions de l’Atlas et pour Vahid Halilhodzic. Après un parcours presque sans faute, ils devront affronter dimanche prochain pour le compte des quarts de finale de la CAN camerounaise les Pharaons d’Égypte dont le rythme ascendant dans la compétition nécessite de la part des Lions de l’Atlas une plus grande efficacité, une plus grande discipline tactique, une plus grande présence d’esprit et surtout plus d’audace de la part des hommes du technicien bosniaque.
Un traditionnel derby nord-africain qui a toujours accouché de nul ou de petites victoires.Un rendez vous qui a toujours été joué sous le signe de la prudence. Statistiquement parlant, on est à la 27e confrontation entre les deux nations, le Maroc l’a remporté 12 fois, il s’est incliné à trois reprises et les deux formations se sont quittés dos à dos onze fois.
Pour les Lions de l’Atlas, c’est aussi une occasion de prendre leur revanche puisque les Pharaons les avaient sortis des quarts de finale de la CAN 2017 au Gabon par le petit score. C’est aussi l’occasion d’atteindre la demi-finale que les coéquipiers de Roman Saiss n’ont pas atteint depuis 2004 lors de la CAN 2004 en Tunisie.
Certes, l’Égypte n’arrive plus à imposer sa suprématie continental d’antan et en recul au classement mondial et africain et n’opère qu’avec quelques pros mais c’est une équipe à respecter pour son histoire comme une grande nation de football, pour sa discipline, pour son Mo Salah mais sans la craindre. La nouvelle génération des Lions de l’Atlas aura également l’occasion de marquer l’histoire pour avoir conjurer le mauvais sort au football national en accédant aux demis finale de la CAN.