Des militaires et des hommes armés ont échangé des tirs mercredi dans l’ouest du Cameroun en proie à un sanglant conflit entre l’armée et des séparatistes anglophones, dans la ville de Buea abritant des équipes en lice pour la CAN, ont indiqué jeudi des sources militaire et humanitaire.
Aucune information officielle sur ces affrontements ni sur un éventuel bilan n’a encore filtré au lendemain des tirs, qui n’ont pas non plus été revendiqués.
Des groupes armés sécessionnistes, qui réclament l’indépendance de deux régions de l’ouest habitées principalement par la minorité anglophone du Cameroun, avaient menacé avant l’ouverture de la CAN dimanche dernier de perturber le déroulement de la compétition-reine du football africain.
Aucune information officielle sur ces affrontements ni sur un éventuel bilan n’a encore communiqué au lendemain des tirs.« Les séparatistes ont attaqué plusieurs quartiers de Buea, les renforts de l’armée sont arrivés et ont riposté », a affirmé un haut responsable militaire cité par des médias.
« Plus les séparatistes avançaient vers le centre-ville, plus c’était la panique », a précisé l’avocat, qui évoque un mort dans les combats, « qui portait une tenue civile », et un blessé.
« Cela s’est produit au terme de l’entraînement de la sélection du Mali, donc cela n’a pas eu d’influence sur la séance d’entraînement de l’équipe », a assuré l’officier.
« Il y a eu des échanges de coups de feu nourris entre militaires et séparatistes », a confirmé Me Agbor Balla, directeur de l’ONG Centre for Human Rights and Democracy in Africa.
Source:Agences